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Avec l'accroissement de la population mondiale qui concerne surtout les pays en développement (évaluée à 7,6 milliards d'habitants aujourd'hui, 9,8 milliards en 2050), on estime que la demande mondiale en protéines animales (lait, œufs, viandes) va s'accroître de 100% d'ici l'an 2050, du fait de l'accession à la classe moyenne de centaines de millions de ménages sortis de la pauvreté dans les pays émergents.
La consommation de viande subit une évolution aux implications multiples (importantes variations selon les pays, évolution différente selon les espèces consommées, tendances sociétales à l'encontre de la consommation de viande, crises sanitaires). Il en est de même pour le lait et les produits laitiers, les œufs et les ovoproduits, les poissons, voire les insectes.
Face à ces enjeux, il importe d'assurer partout dans le monde une plus grande valorisation des denrées alimentaires d'origine animale en diversifiant les apports en protéines, notamment avec l'entomophagie. Si les insectes représentent un apport non négligeable dans l'alimentation animale, notamment chez les volailles, leur utilisation en alimentation humaine est encore limitée en Europe face aux conditions sanitaires requises pour ce type d'aliment pourtant consommé dans de nombreux pays.
Dans ce contexte, les consommateurs sont-ils prêts à évoluer ?
Les industriels préparent-ils une nouvelle révolution des pratiques tenant compte des transitions dans ce secteur économique ?
Visio-conférence avec l'intervention de :
Les cycles : Pour le Développement des Sciences et de l'Innovation (PDSI) au service des Transitions
Co-organisés par IESF Île-de-France, l'Association française pour l'avancement des sciences, la Société d'encouragement pour l'industrie nationale et l'Association des anciens et amis du CNRS, les petits-déjeuners de la science et de l'innovation (PDSI) donnent la parole à l’'industrie et à la recherche, pour faire le point sur une innovation technologique susceptible d’avoir un impact fort sur nos économies et nos sociétés.