Enquête de référence sur la situation professionnelle et sociétale
des Ingénieurs et Scientifiques diplômés en France au travers des réponses de près de 47 000 participants
(sur place sur invitation réservé aux journalistes et en distanciel pour les membres)
L’année 2021 est restée difficile avec la pandémie et ses différents épisodes de restrictions. Néanmoins un certain retour à la normale quant aux recrutements et à la mobilité s’est fait jour avec deux points d‘alerte : celui d’une baisse de la satisfaction au travail et du niveau d’enthousiasme envers l’employeur. La population des ingénieurs (estimée à 1 191 000 fin 2021), semble moins craindre une perte d’emploi avec un niveau historiquement bas de 6% !
Les niveaux de recrutement sont revenus à ceux de 2019 ce qui est très positif. En revanche, les recruteurs font face à des difficultés dans certains secteurs ou sur certains postes (experts en numérique ou ingénieurs d’études…), l’absence du profil recherché étant une des causes majeures. Le taux de chômage (3,2 %), bien en deçà du niveau global national autour de 8% s’explique par une insertion professionnelle réactivée avec des conditions d’avant Covid.
La proportion de jeunes diplômés en recherche d’emploi est également revenue au niveau d’avant pandémie. On remarque également une baisse de 4,8% des Ingénieurs travaillant à l’étranger, conséquence du phénomène de rapatriement pour cause de pandémie. Cependant, 47% des jeunes de moins de 25 ans envisagent sérieusement de travailler à l’étranger. Au total, les mobilités professionnelles ont concerné un quart des Ingénieurs indiquant un rattrapage après une période « d’immobilisme » lié à la pandémie.
Les salaires sont stables voire à la hausse car lié à la pénurie de talents mais sur une longue période il y a une érosion en euros constants. Le salaire brut médian s’établit autour de 60 000 euros avec un salaire de départ de 36 000 euros. 44780 diplômes ont été délivrés en 2021, alors que l’effort de réindustrialisation de la France en requière 55 000 au moins !
De manière endémique, les femmes restent à une proportion préoccupante et stagnante de 28% depuis une décennie. Pire, elles ne représentent que seulement 13% dans les spécialités du numériques (STIC). Les freins pour choisir le métier d’ingénieur restent massivement liés à une image trop masculine ancrée dans les esprits malgré des initiatives diverses mise en place par le corps associatif français dont nous sommes fiers de faire partie.
16 % des Ingénieurs disent être concernés par un manque d’éthique dans leur entreprise avec parmi eux plus de la moitié qui considère que ce problème est lié à l’entreprise. D’ailleurs, 68% d’entre eux estiment être prêts à faire un signalement alors que 80% des grandes entreprises ont mis en place des procédures pour faciliter ces actions, constat positif pour une société plus à même d’écouter ses membres.
Nous remercions chaleureusement les associations d’Alumni et partenaires qui ont activement relayé la sollicitation à cette enquête en ces temps toujours compliqués ainsi que les bénévoles, permanents d’IESF et notre prestataire qui rendent possible cette enquête.
Un grand merci aussi aux participants fidèles à cette étude et à tous ceux qui nous ont transmis des commentaires pour nous permettre de l’améliorer.
08H00 - 08H30 Buffet petit déjeuner d'accueil / Accueil des participants
08H30 - 09H30 Allocution d'introduction par Marc Rumeau, président d'IESF, présentation des résultats de l'Enquête Nationale IESF 2022
09H30 - 10H30 Échanges avec les participants sur place
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