Il faut décarboner les mobilités, l’un des premiers postes d’émissions du pays. Nous sommes dans une époque charnière comme rarement les mobilités en ont connu. La politique publique déploie des contraintes fortes sur la voiture thermique, comme les zones à faible émission (ZFE) et l’interdiction de production de véhicules thermiques d’ici 2035, avec une marche forcée vers la voiture électrique qui bouleverse l’industrie automobile. Des subventions colossales sont mises en place avec notamment 100 milliards sur le ferroviaire et des centaines de millions sur le vélo. Mais la voiture électrique n’a pas l’autonomie de la voiture thermique et est encore chère : les Français ne savent pas par quoi ils vont remplacer leur voiture ni comment ils vont assurer leurs déplacements.
Dans le passé, les dizaines de milliards dépensés pour les transports en commun ferrés n’ont pourtant permis qu’une très faible baisse des kilomètres parcourus en voiture. Le monde d’après voit le trafic vélo fortement augmenter mais pas le trafic voiture baisser. Faisons-nous fausse route ? Et si oui pourquoi ? Quelles seraient les moyens efficaces de décarbonation des mobilités ? Pour éclairer ce débat, moins simple qu’il n’y parait, deux experts du domaine, André Broto, auteur de Transports les oubliés de la république et Jean Coldefy directeur du programme mobilité et transitions d’ATEC ITS France auteur de Mobilités : changer de modèle viendront partager leur analyse et débattre des solutions pour des mobilités justes et décarbonées et pas juste décarbonées
Trois autres conférences sur l’automobile suivront, la première sur les services en juin, une deuxième sur le volet industriel et notamment l’électrification des voitures, la troisième sur les infrastructures, en cours de préparation pour l'automne ou le début 2024.
Compte tenu du nombre de places limité, merci de signaler votre présence préalablement à pmverchere@gmail.com