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Retour sur la conférence "Quels et combien d'ingénieurs pour demain ?"
Le 27 novembre, IESF était présent à la conférence organisée par la CDEFI (Conférence des directeurs des écoles françaises d'ingénieurs) à Bruxelles sur le thème « Quels et combien d'ingénieurs pour demain ? : une union des compétences pour une Europe souveraine et prospère face aux défis démographiques et technologiques ».
Cet événement a rassemblé des acteurs clés de l'ingénierie, de l'enseignement supérieur et des institutions nationales et européennes pour réfléchir aux défis posés par les transformations démographiques et technologiques :
Comment équiper nos institutions pour qu'elles puissent relever les nouveaux défis à venir ? Où et comment attirer les talents et les ressources ? Comment adapter le cadre réglementaire ? Comment créer des complémentarités et des synergies avec des institutions et des programmes non liés à l'ingénierie ?
Les experts ayant participé aux tables rondes ont partagé leur point de vue sur les perspectives, les besoins à satisfaire et les solutions à mettre en œuvre pour faire évoluer notre mentalité européenne en matière de formation des ingénieurs. Le second panel était notamment composé de Dirk Bochar d'Engineers Europe et de Thierry Clochon de SYNTEC ingénierie.
Pour Frédéric Misheletti, vice-président d'IESF, le débat sur le rôle des ingénieurs en Europe continue de susciter un vif intérêt. Il est intéressant de noter que, selon une récente enquête Eurobaromètre, 86 % des citoyens de l'UE estiment que l'influence globale de la science et de la technologie est positive, ce qui témoigne brièvement de la perception positive des ingénieurs par le public.
Le besoin d'un plus grand nombre d'ingénieurs dans l'UE devient de plus en plus urgent. Bien que les chiffres précis varient, certaines estimations suggèrent que l'UE pourrait avoir besoin d'un million de nouveaux ingénieurs par an pour répondre à la demande croissante dans différents secteurs.
Ce chiffre stupéfiant souligne l'importance cruciale de la promotion des études et des carrières d'ingénieur.
Pour remédier à cette pénurie, voici quelques éléments à prendre en compte :
1. Améliorer l'enseignement des sciences, de la technologie, de l'ingénierie et des mathématiques, de l'école primaire à l'enseignement supérieur.
2. Encourager davantage de femmes et de groupes sous-représentés à poursuivre des carrières d'ingénieur, en puisant dans une réserve de talents plus large.
3. Favoriser une collaboration plus étroite entre les universités et les entreprises afin de garantir que les diplômés possèdent des compétences pertinentes et pratiques.
4. Améliorer l'image de l'ingénierie auprès du public, en soulignant son rôle crucial dans la résolution de problèmes mondiaux tels que le changement climatique et les soins de santé.
5. Promouvoir l'apprentissage tout au long de la vie et les possibilités d'amélioration des compétences pour les ingénieurs actuels afin qu'ils puissent suivre l'évolution rapide des technologies.
En nous concentrant sur ces domaines, nous pouvons nous efforcer de répondre aux besoins de l'UE en matière d'ingénierie et d'assurer un avenir compétitif et innovant à l'Europe.
