La gestion des risques devient progressivement une activité à part entière dans toutes les organisations, privées, publiques ou associatives. Cette prise de conscience, qui amène à engager des actions concrètes de réduction des risques et de préparation des conditions de reprise de l’activité, produit des résultats positifs tangibles.

Pour autant, il faut bien admettre que l’on ne pourra jamais tout prévoir. Il peut sembler paradoxal de se « préparer à l’imprévu », mais c’est pourtant bien cette vision que le concept de résilience se propose d’explorer. Un système résilient est avant tout un « système capable d’apprendre » en faisant face à des situations imprévues. Un système ou une organisation peut être résilient à un degré plus ou moins élevé. 

L’analyse a priori du niveau de résilience devient, dans cette vision, un élément essentiel de la gestion des risques. Un effort structuré et permanent pour élever ce niveau, constitue un véritable atout pour la pérennité de l’activité et pour l’adaptation de l’organisation dans la durée.

La réflexion présentée dans le présent cahier a pour objectif de familiariser le lecteur avec cette notion de résilience, encore trop peu répandue, en lui indiquant des pistes méthodologiques concrètes.